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MOCHE ?

Non, écologique et durable !

Oui, des patchs, du pontage de fissure, sur les chaussées, c’est moche ou c’est perçu comme moche ; au moins dans un 1er temps, le temps de s’y habituer. Mais au fond, est-ce vraiment moche, est-ce vraiment important et est-ce si moche que cela dans la durée ? 

Texte par Eric Dudoit
Dirigeant de Techniroute

Un patch est comme une cicatrice. Sa perception visuelle s’estompe dans le temps. Une route n’a pas vocation à être jolie. Elle ne l’est d’ailleurs que très provisoirement ; la beauté se fane vite. 

La route est un moyen qui permet à la population de se déplacer d’un point « A » à un point « B » de manière confortable, en toute sécurité. 

Devons-nous considérer qu’une route entretenue, c’est une route dont on renouvelle régulièrement la couche de roulement pour lui redonner un aspect neuf ?  

Bien sûr, le renouvellement de cette dernière une fois qu’elle est trop usée, que les matériaux auront donné tout ce dont ils sont capables, est nécessaire. Comme l’impact carbone d’une telle opération est considérable., nous devons avoir pour objectif de rallonger leur durée de vie pour le limiter. 

Les ressources ne sont pas inépuisables.

Une route travaille, à la fois sous l’influence du trafic qu’elle supporte mais également en interaction avec son environnement immédiat, les conditions météorologiques, la nature du sol support, la végétation alentour et bien d’autres raisons. Les premiers signes de cette usure apparaissent alors plus ou moins rapidement. 

Cela commence bien souvent par des fissures. Si rien n’est fait pour redonner au revêtement son étanchéité, elles évoluent sur les zones les plus sollicitées en dégradations localisées (arrachements de croutes de revêtements, nids de poule) car la chaussée devient perméable, donc fragile. 

Ces dégradations vont alors se développer de manière exponentielle. Ces faiblesses, pourtant ponctuelles, ont pour conséquence d’abaisser la résistance de l’ensemble de la chaussée et d’accélérer son usure. Il est indispensable de les traiter pour stopper l’hémorragie. 

L’eau est un cancer mortel pour la route. Diagnostiquer le plus tôt possible les dégradations qui la laissent pénétrer et intervenir le plus tôt possible est donc vital pour faire durer les matériaux.

La maintenance « régulière ! » d’une chaussée par des techniques qualitatives localisées, réalisées à temps (pontage de fissures, enrobé projeté, point à temps automatique) permet donc de prolonger la durée de vie de son revêtement, et en conséquence, limiter son empreinte carbone.

Les techniques de maintenance localisées, telles que l’enrobé projeté, le pontage de fissures, sont très économes en ressources, peu énergivores et donc bonnes pour l’environnement.


Enfin, ces dégradations ponctuelles ne représentent bien souvent que 1 à 2% de la surface de la chaussée dans les premiers temps. Les traiter dans les meilleurs délais a donc, une nouvelle fois, un impact écologique extrêmement faible.