MOCHE ?

Non, économique et durable !

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IL PARAÎT QUE NOS ROUTES SE DÉGRADENT...

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IL PARAÎT QUE NOS ROUTES SE DÉGRADENT...

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IL PARAÎT QU'IL N'Y A PAS D'ASSEZ D'ARGENT POUR ENTRETENIR LES ROUTES ...

Comment parler d’argent sans parler de stratégie ?

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IL PARAÎT QU'IL N'Y A PAS D'ASSEZ D'ARGENT POUR ENTRETENIR LES ROUTES ...

Entretenir, ce n’est pas refaire du neuf !

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MOCHE ?

Non, écologique et durable !

Lire la suite par Eric Dudoit

MOCHE ?

Non, économique et durable !

Répondre esthétisme à la question : « qu’est-ce qu’une maintenance efficiente d’un patrimoine routier ? » cela pourrait signifier : seule une route neuve est une route entretenue !! 

C’est ce que défend une partie des professionnels du secteur : l’entretien d’une route consiste à refaire sa couche de roulement… CQFD.

Texte par Eric Gonot
Dirigeant de Neovia

Nous sommes dans ce cadre confrontés à la volonté perpétuelle de posséder le meilleur coûte que coûte et non à la volonté d’analyser, de comprendre et de définir une réponse calibrée aux besoins des usagers en lien direct avec les ressources mobilisables par la collectivité. 

NON, une route entretenue avec du pontage de fissures, de l’enrobé projeté et toute technique de maintenance similaire n’est pas moche, elle est simplement entretenue pour que chaque usager du quotidien puisse aller d’un point A à un point B en toute sécurité et avec le maximum de confort. 

Pourquoi économique et durable ? car ces techniques répondent à l’équation difficile, efficacité – coût – durée et permettent d’assurer la préservation de l’existant.

Pour illustrer le propos, le pontage de fissures, technique préventive par excellence, assure à un gestionnaire de routes une bonne protection de ses chaussées contre l’infiltration des eaux et donc par essence sa durabilité. 

Le budget moyen annuel d’une campagne de pontage sur un département se situe entre 100 K€ et 150 K€ et elle permet de traiter entre 70 kms et 100 kms de réseau !!

Difficile d’assurer un ratio aussi performant entre le coût minimal des travaux (1% à 2% en moyenne d’un budget entretien des chaussées annuel d’un Conseil Départemental) et la taille de la cible visée.

De même une utilisation régulière de ces techniques assure une longévité plus importante au réseau concerné (source USIRF 2012, Routes de France aujourd’hui) :

  • Sans entretien, une chaussée après 10 ans est usée à 40% et il lui reste 25% de durée de vie si rien n’est fait. Effort financier pour sa remise à niveau : de 8 à 10 fois le coût d’une maintenance suivie…
  • Avec entretien à partir de la 5ème année, une chaussée est usée à 20% et il lui reste entre 60 et 70% de durée de vie si les programmes de maintenance sont suivis.

En conclusion, le schématisme historique de la route « belle = neuve » liée à des périodes plus favorables financièrement pour les collectivités ne doit pas nous empêcher de revenir à des fondamentaux : quelle analyse et donc quelle technique pour une solution économique et durable, bref une gestion de bon père de famille !!